My Mentoring Experience in Chambéry with a 5 Year Old  

English

When I arrived in France for my studies, I never thought I would one day become the mentor of a little French boy. And yet, this experience with Afev and Bridges by Mentors has been one of the most powerful since I arrived in Chambéry. It all started with an email from the university offering the opportunity to become a mentor. I didn’t know anyone in France and felt quite alone, so I thought why not? I took a short training session with the Bridges by Mentors team, and a few weeks later, I met Yacine, a 5-year-old boy, and his mother. At first, I was a bit scared. I was a foreigner, and I wasn’t sure I’d be able to help. But from the very first day, Yacine smiled at me and showed me his toys it immediately reassured me. Every week, I spend one hour at his home. We read together, play educational games, and sometimes do little drawings. It’s not about homework help (he’s still too young!), but rather a moment to talk, explore, and learn in a different way. I also tell him a bit about my country and my language and he loves it. He asks me so many questions. I can see that Yacine is gaining confidence. He’s more curious now, he dares to speak up and ask questions. His mother told me he always looks forward to the day I come. For me too, it’s an important appointment in my week. But what I’ve loved most about this mentoring experience is that I wasn’t the only one bringing something to Yacine. He also taught me a lot. Thanks to him, I’ve learned how families live here, I’ve discovered the reality of a working-class neighborhood in Chambéry, and I’ve improved my French (especially when I try to explain tricky words using drawings!). To me, that’s what integration really means. It’s not just going to class at university it’s about creating real connections in the community. Today, I’m proud to be a mentor. It’s allowed me to feel useful, to make an impact—even a small one. 

If I had one piece of advice for another international student who’s hesitating: don’t be afraid. You have so much to offer—and you’ll receive even more in return 

French

Quand je suis arrivé en France pour mes études, je ne pensais pas qu’un jour je serais mentor d’un petit garçon français. Et pourtant, cette expérience avec l’Afev et Bridges by mentors a été l’une des plus fortes depuis que je suis à Chambéry. Tout a commencé avec un mail de l’université qui proposait de devenir mentor. Je ne connaissais personne en France et me sentais seule, alors je me suis dit pourquoi pas. J’ai suivi une petite formation avec l’équipe de Bridges by mentors, et quelques semaines plus tard, j’ai rencontré Yacine, un enfant de 5 ans, et sa maman. Au début, j’avais un peu peur. J’étais étrangere, je ne savais pas si j’allais réussir à aider. Mais dès le premier jour, Yacine m’a souri et m’a montré ses jouets, ça m’a tout de suite rassuré. Chaque semaine, je passe une heure chez lui. On lit ensemble, on joue à des jeux éducatifs, parfois on fait des petits dessins. Ce n’est pas de l’aide aux devoirs (il est encore trop petit !), mais plutôt un moment pour parler, découvrir, apprendre autrement. Je lui parle aussi un peu de mon pays, de ma langue, et il adore ça. Il me pose plein de questions. Je vois que Yacine gagné en confiance. Il est plus curieux, il ose parler, poser des questions. Sa maman m’a dit qu’il attend toujours avec impatience le jour où je viens. Pour moi aussi, c’est un rendez-vous important dans ma semaine. Mais ce que j’ai le plus aimé dans ce mentorat, c’est que ce n’est pas seulement moi qui ai apporté quelque chose à Yacine. Lui aussi m’a beaucoup appris. Grâce à lui, j’ai compris comment vivent les familles ici, j’ai découvert la réalité d’un quartier populaire à Chambéry, j’ai progressé en français (surtout quand je dois lui expliquer des mots compliqués avec des images !). Pour moi, C’est ça l’intégration. Ce n’est pas seulement aller en cours à l’université, c’est créer des liens dans la ville. Aujourd’hui, je suis fier d’être mentor. Ça m’a permis de me sentir utile, d’avoir un impact, même petit.  

Si je devais donner un conseil à un autre étudiant étranger qui hésite à s’engager : n’ayez pas peur. Vous avez beaucoup à offrir, et vous recevrez encore plus en retour.